Une nouvelle étude indépendante le confirme: le lait de croissance enrichi contribue à prévenir les carences en fer et en vitamine D chez les enfants en bas âge
Une étude d’intervention a comparé les quantités de fer et de vitamine D dans le sang après 20 semaines chez des enfants âgés de 1 à 3 ans, dont un groupe avait reçu du lait de vache et l’autre du lait de croissance enrichi.
L’American Journal of Clinical Nutrition vient de publier les résultats de l’IDea study on micronutrient deficiencies in young children.
Cette étude, réalisée au moyen d’une expérimentation en double aveugle randomisée et contrôlée, analyse l’impact du lait de croissance enrichi sur les valeurs de fer et de vitamine D chez des enfants en bonne santé âgés de 1 à 3 ans et originaires d’Europe de l’Ouest. Les résultats démontrent que lorsque des enfants en bas âge boivent quotidiennement, pendant une période de 20 semaines, de lait de croissance enrichi, le taux de fer se maintient et le taux de vitamine D augmente par rapport à ceux qui consomment du lait de vache. Il est ainsi apparu que, chez les enfants buvant du lait de croissance enrichi, la probabilité de déficience en fer diminue de 58 % et la probabilité de déficience en Vitamine D diminue de 78%.
Le Prof. Dr Yvan Vandenplas, Chef du service Pédiatrie de l’UZ Brussel, explique : « Il ressort d’une étude antérieure que l’alimentation quotidienne de la majorité des enfants en bas âge contient trop peu de fibres, de vitamine D, de fer et de graisses non saturées. Les statistiques belges indiquent que beaucoup de jeunes enfants n’atteignent pas la consommation recommandée par le Conseil Supérieur de la Santé en fer – ils sont 68% - et vitamine D, 84%. Il est donc essentiel que nous empêchions que de telles carences relatives à ces aliments essentiels apparaissent. Cette étude confirme que la consommation journalière de lait de croissance enrichi et non aromatisé est une solution à ce problème.»
Pourquoi le fer et la vitamine D sont-ils si importants ?
Les carences en fer et en vitamine D restent une préoccupation majeure en Belgique. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée en 2012[1] auprès de 500 enfants belges âgés de 6 à 36 mois. Les enfants en bas âge assimilent en effet trop peu de fer via leur alimentation et cette carence, tout comme la carence en vitamine D, s’aggrave avec l’âge. La vitamine D est essentielle à l’assimilation du calcium et au développement d’une ossature normale, et a une influence positive sur le système immunitaire des enfants. Le fer contribue quant à lui au développement normal du cerveau et des aptitudes cognitives chez les jeunes enfants.
Une alimentation saine et équilibrée ainsi que la consommation d’aliments riches en fer et en vitamine D, en combinaison avec une exposition modérée au soleil, sont recommandées pour prévenir l’apparition de telles carences. Il s’avère toutefois que la mise en pratique de ces recommandations est souvent difficile à contrôler.
Le lait de croissance enrichi, une alternative
Cette étude confirme, que la consommation quotidienne de lait de croissance enrichi constitue une solution pratique et efficace pour contribuer à prévenir les carences en fer et en vitamine D chez les jeunes enfants.
“La force de cette étude réside dans le fait qu'elle repose sur une expérimentation en double aveugle randomisée et contrôlée, réalisée avec un échantillon clairement défini d’enfants en bas âge, en bonne santé et d’Europe occidentale. Nous avons aussi bien tenu compte des infections que de l’influence de la saison sur les valeurs de fer et de vitamine D. Nous avons également mesuré l’évolution de ces valeurs chez des enfants en prélevant des échantillons sanguins avant et après l’intervention afin de garantir des résultats très précis, » explique Marjolijn Akkermans MD, de l’hôpital pour enfants Juliana Kinderziekenhuis/HagaZiekenhuis à La Haye, et auteur principal de l’étude.
L’étude a été financée et publiée en partenariat avec Nutricia Research, la division de recherche et développement mondiale de Danone Nutricia Early Life Nutrition, qui regroupe plus de 400 experts chargés de se pencher sur l’influence de l’alimentation durant la grossesse, l’allaitement et les premières années de vie. Au cours de cette étude, il a été fait usage du lait de croissance Nutrilon.
Cette étude a été menée dans le cadre d’une collaboration étroite avec des chercheurs externes sous la supervision du service de pédiatrie de l’hôpital HagaZiekenhuis à La Haye, aux Pays-Bas.
L’article The American Journal of Clinical Nutrition est consultable en ligne :
http://ajcn.nutrition.org/content/early/2017/01/04/ajcn.116.136143
[1] Health through Food (2012), Ipsos Healthcare, Ipsos Gand